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Voyage Kérala
7 jours / 6 nuits
A partir de 525 € / personne

Commentaires Clients

Monsieur Aggarwal ,Nous sommes rentrés enchantés après avoir passé 2 semaines de reves en inde. je vous ai envoyé ce jour les photos que nous avions prises lors de notre visite en Inde . J’espère que vous les recevrez en bon état . Merci pour tout. A bientôt . Mr Labour.

Mr. Labour

Salut Rahul, Tout s’est bien passé. Tout le monde etait enchanté de ce voyage, tu as été formidable. On te remercie de ton accueil exceptionnel. bravo pour ton savoir faire .nous t’embrassons affectueusement à bientôt. michel

Michel

Appréciation du chauffeur (cliquer ici) Mme Bisillon Patricia et Mlle Floret Marine / France / Fev 09

George Carpenter

Alleppey, Kerala

C’est généralement à Alleppey (Alappuzha) que l’on embarque pour une croisière à bord des houseboats, pittoresques petits bateaux en bambou et en fibres de coco, parcourant les rivières Backwaters, véritable réseau de lagons et canaux navigables typiques du Kerala. Passer la nuit à bord d’un houseboat (équipé de moustiquaires, air conditionné, petite salle de bain, salle à manger, salon et trois membres d’équipages dont un cuisinier, pour vous tout seul – 2 ou 4 personnes !) et effectuer une croisière sur les Backwaters font partie des agréments hors du commun offerts par un séjour au Kerala.

Bharatpur

Paradis des amoureux de la nature, le Parc National de Bharatpur (Keoladeo Ghana National Park) est la réserve ornithologique la plus importante de l’Inde : elle abrite beaucoup d’oiseaux aquatiques indigènes, des grues, oies, cigognes, hérons, serpentaires et autres oiseaux migrateurs de Sibérie et de Chine.

Delhi

Delhi est la capitale du territoire de Delhi. Elle est traversée par le fleuve nommé Yamuna, affluent du Gange. La ville compte 9.818.439 habitants, l’agglomération 11.695.000 et le territoire 13.782.000. Englobant ” New Delhi “, capitale fédérale de l’Inde, c’est la troisième ville du pays.
Avec Agra et Jaipur, Delhi se situe au cœur géographique de l’Inde septentrionale. Cette position stratégique sur les grandes voies de communication entre l’Occident et l’Orient, mais également entre le Nord et le Sud, a conduit Delhi à devenir la capitale de grands empires. Durant les Iier et IIe siècles de notre ère, l’Inde septentrionale se trouve donc au centre d’un vaste empire bouddhique sous le règne de la dynastie des Kusana qui poursuivent l’œuvre d’Ashoka, le premier empereur bouddhique (IIIe siècle avant notre ère). La région passe ensuite sous la domination des princes hindous rajpoutes, de la caste guerrière des ” kshatriya “, qui y élèvent de belles forteresses. En 1192, l’Afghan Qutbuddin Aibak prend Delhi aux Rajpoutes qui se réfugient au Rajasthan : le sultanat de Delhi devient alors la capitale des conquérants musulmans du XIIe au XVe s. Fruit de la rencontre entre civilisation hindoue et civilisation musulmane, cette culture hybride atteint son apogée dès 1526 avec la création de l’Empire des Grands Moghols. Au XIXe siècle, l’ ” East India Company ” britannique profite de la décadence de cette dynastie pour s’établir en Inde, qui passe sous l’autorité de la Couronne en 1858. Après nonante ans de soumission au ” Raj “, l’Inde obtient son indépendance en 1947.
- A voir à ” Old Delhi ” :
” Lal Qila ” (Fort Rouge), dès 1639-1648 : forteresse dont la construction a débuté sous l’empereur Moghol Shah Jahan, et siège du pouvoir Moghol jusqu’en 1857.
” Lahore Gate ” : porte monumentale marquant l’entrée du Fort Rouge.
” Chandni Chowk ” : immense bazar au cœur du Vieux Delhi.
” Fatehpuri Masjid “, XVIIIe siècle : ancienne mosquée située à ” Chandni Chowk “.
” Sunehri Masjid “, 1722 : la mosquée d’Or aux trois coupoles dorées.
” Gurudwara Sis Ganj ” : mémorial élevé à l’emplacement de l’assassinat du gourou sikh Tegh Bahadur.
” Jama Masjid “, 1650-1656 : la plus grande mosquée de l’Inde, construite sur ordre de l’empereur Moghol Shah Jahan.
” Birds Charitable Hospital et Jaïn Digambara Temple ” : temple jaïn doté d’un hôpital pour oiseaux.
” Rajghat ” : plate-forme en granite noir marquant l’emplacement du site de crémation du Mahatma Gandhi.
- A voir à ” New Delhi ” :
” India Gate ” : arc de triomphe érigé au bout de Rajpath et commémorant le souvenir des soldats indiens et britanniques morts lors de la Première Guerre Mondiale ; flamme en l’honneur des soldats inconnus tués pendant le conflit indo-pakistanais de 1971 ; à proximité, dais en grès qui protégeait à l’origine la statue de George V.
” Rajpath “: avenue longue de 3 Km où se déroule le défilé du Jour de la République.
” Rashtrapati Bhavan “, 1929 : palais construit en 1929 par Edwin Lutyens pour le vice-roi des Indes ; aujourd’hui résidence du président de la République indienne.
” Vijay Chowk ” : place située au bout de Rajpath et bordée par les bâtiments officiels (ministères, Parlement, etc.)
Temple “Lakshmi Narayan Mandir”, 1938 : temple hindou dont les travaux furent financés par l’industriel Raja Baldeo Birla.
” Lodi Garden “, dès 1936 : le Jardin des Lodis, aménagé à la demande de lady Willingdon, la vice-reine des Indes, abrite notamment les tombeaux de Sikandar Lodi et de Muhammad Shah.
Musée “Gandhi Smriti” à ” Birla House ” : demeure de la famille Birla, où le Mahatma Gandhi fut assassiné le 30 janvier 1948 par Nathuram Godse,
aujourd’hui transformée en musée dédié à l’apôtre de la non-violence.
“Nehru National Museum and Library”: musée et bibliothèque aménagés dans la maison de Teen Murti où le Pandit Nehru vécut lors de son mandat de Premier Ministre jusqu’à sa mort (1947-1964).
” National Gallery of Modern Art ” : ancienne résidence des maharadjas de Jaipur abritant la galerie d’art moderne, l’une des plus importantes collections d’oeuvres datant du milieu du XIXe siècle à nos jours.
“National Museum” : Inauguré en décembre 1960, le ” National Museum ” jouit d’une muséologie moderne. Plus riche musée de l’Inde, il abrite de remarquables collections d’antiquités qui s’échelonnent sur 5000 ans d’histoire. Ce musée dresse un portrait général de l’évolution historique, religieuse, philosophique et artistique de l’Inde.
“Jantar Mantar”, 1724 : observatoire construit par Sawai Jai Singh II de Jaipur, à la demande de l’empereur moghol Muhammad Shah. “Qutub Minar”: Du haut de ses 72 mètres, le ” Qutb Minar ” proclame la puissance de l’Islam. Erigée en 1199, cette ” Tour de la Victoire ” devait servir de minaret à la plus grande mosquée de l’Inde.
“Baha’i House of Worship” ou “Lotus Temple” : Née en Perse au XIXème siècle de notre ère, la doctrine baha’ie préconise un syncrétisme religieux qui révère tous les prophètes des grandes religions et s’appuie sur des principes de vérité, d’unité et de paix universelle. Les disciples du fondateur de cette philosophie, Baha’ Allah, ont essaimé dans le monde entier, de l’Amérique à l’Extrême-Orient, installant leur siège à Haïfa, en Israël. Comme les autres maisons d’adoration baha’ies élevées dans le monde, celle de New Delhi comporte neuf côtés et un dôme central figurant ensemble les vingt sept pétales d’une fleur de lotus, se reflétant dans les eaux d’un vaste bassin. “Nizam-ud-Din” : nommé d’après un saint soufi du XIVe siècle, vieux et pittoresque quartier musulman abritant un ensemble de tombeaux en marbre et des mosquées.
Tombeau d’Humayun : tombeau, érigé en 1565 sur ordre de la veuve de l’empereur Humayun ; dérive des mausolées persans, avec en son centre l’iwan principal, flanqué de deux iwan secondaires. Le dôme en double coupole approche la perfection. Tout autour de l’édifice posé sur un socle s’étend un jardin fleuri appelé ” dargah “.
” Crafts Museum ” ou Musée de l’artisanat : musée ouvert en 1956 et abritant des collections diversifiées provenant de tout le sous-continent.
CH

Jaipur

Capitale actuelle du Rajasthan, Jaipur la rose est corsetée par une immense muraille crénelée ; elle endigue avec peine la foule qui anime la partie la plus fascinante de la turbulente métropole du Rajasthan, avec ses bazars bourdonnant d’activité, ses temples, ses palais fastueux, d’étranges instruments d’une taille monumentale conçus par un Maharadjah astronome pour déchiffrer les secrets du ciel et cet intriguant paravent aux chimères qu’est le Hawa Mahal (Palais des Vents). Conçue dès 1727 par un urbaniste, le Maharadjah Sawai Jai Singh II lui-même, véritable baron Haussmann indien, Jaipur est une curieuse cité, d’un plan inhabituel en Inde, avec ses rues rectilignes, larges et à angle droit. Le plan de la ville s’inspire des Shilpa Shastva, anciens traités d’urbanisme hindous, qui suivent des règles astronomiques précises prenant en compte la disposition des planètes et des astres. A quelques kilomètres du centre, par la route de Delhi, on découvre à Amber (ou Ambre) l’impressionnant et somptueux repaire fortifié de la dynastie de Maharadjahs rajpoutes, ancêtres de la Maison de Jaipur, qui monta au zénith de sa puissance et de sa fortune en liant son sort à celui de l’Empire moghol.

Jaisalmer

La perle jaune du Rajasthan : Jaisalmer la dorée, émergeant comme un mirage des sables du désert du Thar. L’étincelante forteresse a été fondée en 1156 par Jaisal, sixième successeur du Maharawal hindou Deoraj. Située aux confins occidentaux du Rajasthan, Jaisalmer est trop éloignée des Turcs et des Moghols de Delhi pour subir leur influence. Elle n’échappera cependant pas aux raids des souverains rajpoutes. Construit par Rao Jaisal, son système défensif est éloquent : un rempart ponctué de nonante neuf bastions et de quatre portes monumentales enclôt la ville sur cinq kilomètres de long. Jaisalmer est également un lieu de pèlerinage pour les jaïns, adeptes du respect absolu de toute vie. D’une rare unité architecturale, la petite ville piétonnière se distingue par ses nombreux havélis en grès jaune finement ouvragé à claire et orbe voie. L’abondante ornementation sculptée de ces riches demeures de négociants, construites pour la plupart au XVIIIème siècle, révèle la prospérité acquise par ces marchands ayant su tirer parti de sa position stratégique sur l’une des routes de la soie. Contre leur protection, les princes rajpoutes de Jaisalmer faisaient payer de lourds tributs aux caravanes d’épices, d’opium et d’indigo, qui reliaient la vallée de l’Indus et l’Asie centrale. Puis, Jaisalmer vit son commerce décliner avec la mainmise des Anglais au XIXème siècle. Enfin, la Partition entre l’Inde et le Pakistan traça une frontière pratiquement infranchissable au commerce. Paradoxalement, les conflits avec le Pakistan, situé à 80 Km seulement, ont rendu à la région une valeur stratégique du point de vue militaire.
Les cénotaphes princiers (chhatri) : le Maharawal de Jaisalmer, Son Altesse Brijraj Singh, – salut aux armes : quinze coups de canons -, s’attache aujourd’hui à la restauration de ses palais, travaux qu’il finance lui-même grâce à sa reconversion dans l’hôtellerie. Il se consacre aussi à la conservation des cénotaphes familiaux dont l’origine remonte au XIIème siècle. Au contact de la civilisation Moghole, qui construisait de somptueux mausolées, les souverains de Jaisalmer ont à leur tour édifié sur le lieu de leur crémation des chhatri, kiosques coiffés d’un dôme sur colonnettes; leurs cendres continuent à être jetées dans le Gange, selon une tradition millénaire. Plusieurs chhatri ont conservé les stèles représentant les guerriers défunts ou leurs veuves, mortes en sati (crémation rituelle des veuves).
CH

Jodhpur

La perle jaune du Rajasthan : Jaisalmer la dorée, émergeant comme un mirage des sables du désert du Thar. L’étincelante forteresse a été fondée en 1156 par Jaisal, sixième successeur du Maharawal hindou Deoraj. Située aux confins occidentaux du Rajasthan, Jaisalmer est trop éloignée des Turcs et des Moghols de Delhi pour subir leur influence. Elle n’échappera cependant pas aux raids des souverains rajpoutes. Construit par Rao Jaisal, son système défensif est éloquent : un rempart ponctué de nonante neuf bastions et de quatre portes monumentales enclôt la ville sur cinq kilomètres de long. Jaisalmer est également un lieu de pèlerinage pour les jaïns, adeptes du respect absolu de toute vie. D’une rare unité architecturale, la petite ville piétonnière se distingue par ses nombreux havélis en grès jaune finement ouvragé à claire et orbe voie. L’abondante ornementation sculptée de ces riches demeures de négociants, construites pour la plupart au XVIIIème siècle, révèle la prospérité acquise par ces marchands ayant su tirer parti de sa position stratégique sur l’une des routes de la soie. Contre leur protection, les princes rajpoutes de Jaisalmer faisaient payer de lourds tributs aux caravanes d’épices, d’opium et d’indigo, qui reliaient la vallée de l’Indus et l’Asie centrale. Puis, Jaisalmer vit son commerce décliner avec la mainmise des Anglais au XIXème siècle. Enfin, la Partition entre l’Inde et le Pakistan traça une frontière pratiquement infranchissable au commerce. Paradoxalement, les conflits avec le Pakistan, situé à 80 Km seulement, ont rendu à la région une valeur stratégique du point de vue militaire.
Les cénotaphes princiers (chhatri) : le Maharawal de Jaisalmer, Son Altesse Brijraj Singh, – salut aux armes : quinze coups de canons -, s’attache aujourd’hui à la restauration de ses palais, travaux qu’il finance lui-même grâce à sa reconversion dans l’hôtellerie. Il se consacre aussi à la conservation des cénotaphes familiaux dont l’origine remonte au XIIème siècle. Au contact de la civilisation Moghole, qui construisait de somptueux mausolées, les souverains de Jaisalmer ont à leur tour édifié sur le lieu de leur crémation des chhatri, kiosques coiffés d’un dôme sur colonnettes; leurs cendres continuent à être jetées dans le Gange, selon une tradition millénaire. Plusieurs chhatri ont conservé les stèles représentant les guerriers défunts ou leurs veuves, mortes en sati (crémation rituelle des veuves).
CH

Kerla

Situé dans le sud-ouest de l’Inde, l’Etat du Kerala fut constitué en 1956 et formé par ceux de Travancore et de Cochin. Etat le plus densément peuplé de l’Inde, le Kerala compte aujourd’hui 31 millions d’habitants ; sa superficie atteint les 38.864 kilomètres² (un peu plus que la Belgique). La langue parlée au Kerala est le malayalam.
La meilleure saison pour visiter le Kerala, c’est-à-dire la période sèche, s’étend de novembre à avril, tandis que les plus fortes chaleurs et l’humidité sévissent de mai à août. Le pic de mousson se déroule en juin et en juillet. Son arrivée est fêtée par un grand nombre de festivals folkloriques célébrant le renouveau de la nature.
Dès l’Antiquité, les Romains, les Grecs et les Phéniciens en quête d’épices ont navigué à travers la Mer d’Oman pour atteindre la Côte de Malabar. L’apôtre saint Thomas arriva sur cette côte en 52 de notre ère et commença à convertir la population au catholicisme. C’est aussi sur cette plage au nom légendaire que le voyageur vénitien Marco Polo fit halte lors de son long voyage vers la Chine. Environ un siècle plus tard, le navigateur Vasco de Gama découvrira la ” Route des Indes ” par le Cap de Bonne-Espérance et fondera à Cochin le premier comptoir portugais d’Asie. C’est d’ailleurs à Cochin qu’il serait une première fois inhumé dans l’Eglise Saint-Francis.
Par son histoire, l’Etat du Kerala est multiconfessionnel. En dehors des principales religions de l’Inde, le christianisme est bien implanté au Kerala, surtout dans la région des Backwaters. Il subsiste encore quelques rares protestants et juifs à Cochin (cfr Synagogue). La présence du communisme a sans doute encouragé dans cet Etat l’aménagement de bonnes infrastructures, notamment routières, les taxes prélevées alimentant l’entretien des voiries, parmi les plus confortables de l’Inde, mais aussi une saine gestion démographique, un taux d’alphabétisation (surtout celui des femmes) élevé et un recul de la paupérisation.
Les atouts du sud de l’Inde et du Kerala résident dans le bon équilibre entre patrimoine culturel et patrimoine naturel. Contrairement à la côte est, la rive occidentale de l’Inde du Sud est restée à l’écart des événements qui agitèrent la péninsule et fut davantage marquée par ses contacts commerciaux avec l’étranger. La diversité des vestiges témoigne des traces d’acculturation entraînée par l’implantation des comptoirs européens (hollandais et portugais). Les XVIIe et XVIIIe siècles connaissent l’âge d’or du royaume de Travancore, tandis que Malabar, gouverné par Zamorin, s’enrichit du négoce avec les Européens. L’une des spécificités de l’architecture palatiale du Kerala réside dans ses résidences en bois couvertes de surprenantes toitures de tuile à forte pente (Palais de Martanda Varmâ, roi de Travancore au XVIIIe siècle, à Padmanâbhapuram). Certains éléments architecturaux européens sont également associés aux traditions autochtones comme en témoigne, par exemple, la façade du Palais hollandais de Cochin. A 80 kilomètres de Cochin, sur les berges de Meenachil, se dresse une tharawad, maison catholique du XIXe siècle bâtie sans le moindre clou ! Les Houseboats font également partie des charmes offerts par le Kerala : une croisière réalisée à bord de ces kettuvallam, anciennes barges à riz en fibres de coco et en bambou, au rythme lent et paisible des eaux des Backwaters, lagunes en bordure de la Mer d’Arabie, laisse un souvenir inoubliable. Ceux qui aiment au contraire ” prendre de la hauteur ” seront ravis de passer une nuit originale dans un lodge perché à 30 mètres de haut dans un arbre centenaire de la forêt primaire de Vythiri (au nord de Cochin). Grâce à une politique d’écotourisme, le Kerala est resté l’Etat le plus luxuriant de l’Inde. Il se distingue par un paysage tropical riche en contrastes. Les montagnes, tapissées de paliers plantés de thé et de riz, rejoignent lentement les sables blonds de la côte, bordée par des kilomètres de cocotiers.
Un séjour au Kerala est l’occasion d’assister à un spectacle de kathakali, danse théâtrale proche du mime, d’origine pré-hindoue, uniquement pratiquée par des acteurs masculins somptueusement maquillés. Ces spectacles mettent en scène des épisodes des épopées du Ramayana et du Mahabaratha, au son des tambours et des chants. Enfin, pour terminer votre voyage en beauté, offrez-vous un soin ayurvédique, remise en forme de sa santé physique et mentale, dont la pratique issue de l’ayurveda (philosophie indienne du bien-être) est fondée sur la diététique, le yoga et les massages à base d’huiles et d’herbes. Les hôtels du Kerala possèdent d’excellents centres de massages ayurvédiques.
CH

Madurai

La cité-temple de Madurai est la ville la plus sacrée du Tamil Nadu, capitale historique du grand Sud, qui doit ses exubérants édifices polychromes à Tirumala Nayak (1623 – 1659).
- Sri Meenakshi Temple (XVIIe s.) : l’un des temples les plus célèbres et les plus foisonnants de l’Inde méridionale ! Il est consacré à Shiva et à Parvati, l’épouse parfaite du Dieu, la ” déesse aux yeux de poisson “. Ce temple se dresse sur un site sanctifié par des siècles de vénération continue et fut conçu comme un conservatoire de l’héritage dravidien et tamoul par son donneur d’ordre, Tirumala Nayak. Le temple est protégé par une enceinte de 254 sur 237 mètres et couvre 6 hectares. Il comporte onze gopuram culminant à une soixantaine de mètres. En pénétrant par le gopuram sud, on découvre le Lac au Lotus d’Or, un bassin (souvent à sec) de 50 mètres de long effectivement agrémenté d’un grand lotus en or. Il est entouré de gradins et d’un portique périptère. A l’angle nord-est du complexe se situe le Mandapa aux Mille piliers (5.000 m²) qui abrite le sanctuaire de Shiva Nataraja. Ce temple est doté de piliers animaliers en granit représentant des éléphants, des lions et des monstres légendaires. Le sanctuaire principal est consacré à Shiva Sundareshvara. Plongé dans la pénombre, dans le murmure des incantations, il est envahi par un flot incessant de dévots venus honorer les divinités de leurs offrandes. Des éléphants bien réels les bénissent aussi d’un délicat tapotement de la trompe sur la tête. Le grand temple de Madurai illustre également de manière éclatante l’omniprésence de la polychromie dans l’architecture religieuse des XVIe et XVIIe siècles. Régulièrement ravivées, les foisonnantes sculptures des gopuram s’animent dans une luxuriance tropicale. L’expression du sacré, car c’est bien la cité des dieux qui est figurée ici, traduit l’exaltation de la vision. C’est le monde de l’excès et de la pléthore. - En soirée, dans ce même temple, procession rituelle du lingam de Shiva vers le sanctuaire.
CH

Mahabalipuram

Etat du Tamil Nadu.
A 58 Km de Chennai.
A 65 Km de Kanchipuram.
A 100 Km de Pondichéry.
A 290 Km de Trichy.
12.000 habitants.
Indicatif téléphonique : 04114.
Mahabalipuram signifie le village du grand sacrifice : cette dénomination évoque le culte de la déesse Durga à laquelle les Pallavas consacraient d’importants sacrifices d’animaux. Fondée par les souverains de la dynastie des Pallavas qui régnèrent sur l’Inde du Sud entre 566 et 894, la cité portuaire comporte une importante série de monuments exprimant le renouveau de l’hindouisme.
Le site, qui s’étire le long d’une belle plage, offre de vastes scènes mythologiques sculptées sur des massifs rocheux, des temples et des grottes artificielles formant des sanctuaires ( mandapa de Krishna, grotte du tigre ). Il possède également des édifices monolithiques taillés dans le granit rose et dont les formes rappellent les archaïques constructions en matériaux périssables. Mahabalipuram est aussi réputée pour la présence de ratha , petits sanctuaires en forme de véhicules de procession. De nombreux éléments et détails révèlent la survivance des techniques de construction inspirées de l’architecture de bois. Les édifices se caractérisent également par leur couverture dont la structure étagée forme une sorte de pyramide à degrés, obtenue par un système en encorbellement, l’architecture hindoue ignorant l’usage de l’arc, de la coupole véritable et de la voûte clavée. Les différents étages de ces toits sont pourvus d’un décor figurant des huttes en réduction à toit de chaume et à fenêtres en forme de fer à cheval nommées kudu. Parfois, de petits personnages sculptés apparaissent à ces fenêtres. Les ratha avec leurs kudu sont la transcription dans la pierre d’une cité céleste : demeure de Shiva, sommet du mont Kailasha, mont Meru, axis mumdi. C’est là que les dieux sont réunis : au sommet vit Brahma, le Créateur, qui forme avec Vishnu et Shiva, le trimurti, dieu aux trois formes, régnant sur le passé, le présent et le futur. Edifiés pour la plupart au VIIe siècle, les principaux ratha de Mahabalipuram sont ceux de Draupadi, Arjuna, Bhima, Dharmaraja : ils possèdent généralement une cella hypostyle couverte d’un toit convexe inspiré des voûtes en bois originelles, ornés de multiples kudu .
Mahabalipuram comporte enfin le grand haut-relief de la Descente du Gange , réalisé au milieu du VIIe siècle : cette vaste sculpture inachevée représente des dizaines de personnages, d’êtres célestes et d’animaux. On y aperçoit le souverain d’Ayudhya, en ascète, suppliant Shiva de laisser s’écouler le fleuve sous la forme d’un naga auréolé de têtes de cobra, qui s’insinue dans la faille médiane. Au centre se dresse un petit sanctuaire devant lequel prient des ascètes. Sur la rive opposée du fleuve sacré, des éléphants attendent l’arrivée des eaux bénéfiques que doit délivrer Shiva. Ils évoquent Ganesha, fils de Shiva et de Parvati, le dieu de la Sagesse et de la Protection.
Comme une vigie sur l’Océan, le temple du Rivage , construit vers 700 par Narasimharvarman II Rajasimha, est une transposition de la formule des sanctuaires monolithiques. Ce temple dédié à Shiva s’élance à seize mètres de hauteur et est cette fois édifié en blocs de granit soigneusement appareillés. Il comporte une enceinte couronnée des taureaux Nandi, et destinée au rite de circumambulation. Le temple lui-même est formé de deux shikhara, tours dédiées à Shiva. La verticalité de l’édifice préfigure une tendance qui se perpétuera dans l’architecture hindoue.

Mandawa

Havélis et château de Mandawa
Fortifiée par de riches familles de négociants, Mandawa était une étape importante sur la route des caravanes. Datant pour l’essentiel du XVIIIème siècle, Mandawa est dotée d’un château exemplaire de ces sites fortifiés d’où les thakurs, chefs féodaux, commandaient leurs armées indépendantes. Les chefs devaient fidélité à la Maison de Jaipur, mais pendant des décennies, ils refusèrent de reconnaître son statut.
CH

Mont Abou

Le Mont Abu est l’un des principaux centres de pèlerinage des adeptes du jaïnisme depuis le XIème siècle.
Une rude montée conduit de la plaine au Mont Abu, la pointe méridionale des Arawalli. Tout au long, la route traverse des forêts de bambous, de manguiers ou de palmiers, peuplées de colonies de singes.
Le Mont Abu est considéré comme une cité sainte jaïne. Véritable oasis de fraîcheur dotée d’un petit lac, le site est juché à 1200 mètres d’altitude et jouit d’un paysage unique au Rajasthan.
Les temples de DELWARA, joyaux du jaïnisme situé à quelques kilomètres du Mont Abu : ce merveilleux site comprend, en effet, un ensemble de quatre temples très anciens et célèbres pour la qualité de leurs sculptures d’une incroyable finesse : le Temple de Vimala Vasahi, dédié à Adinah, construit entre 1032 et 1045 ; le Temple de Tejahpala, ou Luna Vasahi, dédié à Neminatha, datant de 1230 ; un deuxième temple dédié à Adinatha ; et, enfin, le Temple de Parshvanata. Les trois premiers édifices sont ceints de murs flanqués de cellules. Ces temples possèdent, entre autres, de prodigieuses coupoles en encorbellement ornées de nymphes célestes et autres divinités finement ciselées dans le calcaire blanc.
CH

Neemrana

Il est un tout petit village agrémenté d’un beau fort bâti à flanc de colline (1464), sous la dynastie des Lodis. Votre première étape dans l’Etat du Rajasthan vous plonge plus de cinq siècles en arrière. On passe sous un porche, et nous voilà pris par l’âme des lieux : hôtes indiens en dhoti et turbans colorés, regards profonds et doux sourires, bougainvilliers en fleurs, labyrinthe de couloirs, de cours, de jardins où des nuées de perroquets vert pâle évoluent en totale liberté… Dépaysement assuré !
CH

Pondicherry

Etat du Tamil Nadu.
Autrefois Puduchcheri.
A 110 Km de Kanchipuram.
A 130 Km de Mahabalipuram.
A 162 Km de Chennai.
A 200 Km de Trichy.
700.000 habitants.
Indicatif téléphonique : 0413.
Seuls les noms des rues et les quartiers du littoral évoquent encore la présence française. En 1654, Pondichéry devient le siège indien de la célèbre Compagnie française des Indes Orientales, créée par Colbert pour assurer le transport des porcelaines, laques et soies chinoises, et des épices indiennes, alors très prisées en Occident (cfr Routes de la Soie). La présence française y perdure jusqu’en novembre 1954, sous le gouvernement de Mendès-France. La décolonisation s’est ici déroulée dans un climat de sérénité. Les derniers témoins de la colonisation cèdent le pas à une
indianisation croissante. Organisée selon un plan en échiquier coupé par un canal orienté selon l’axe nord-sud, Pondichéry comprend deux quartiers : la ” Ville blanche ” (coloniale) au bord du Golfe du Bengale et la ” Ville noire ” où réside la population autochtone.
- L’Ashram de Sri Aurobindo : Sri Aurobindo est un poète et un philosophe bengali, qui fut de 1906 à 1910 le leader du mouvement nationaliste.
Recherché par les Anglais, il trouva refuge à Pondichéry, territoire français, où il fit la connaissance de Mirra Alfassa et de son époux. Le poète indien et Mirra ne se quittèrent plus, tandis que le mari esseulé s’en retourna en France. La nouvelle et passionnée compagne de Sri Aurobindo ne se fit plus dès lors connaître que sous le nom de ” Hamma “, la Mère. Ensemble, ils créèrent le célèbre ashram, terme signifiant ” travail sur soi “, lieu de vie communautaire fondé sur la méditation, la pratique du yoga et le travail collectif selon ses compétences et au bénéfice de la communauté. Encore de nos jours, cet ashram est une puissante entreprise, gérant de multiples bien à Pondichéry, et une véritable communauté spirituelle. On y rencontre, dans le silence, des dévots méditants et des curieux visitant le lieu où vécut le couple. De nombreuses photos et des ouvrages relatent leur existence si particulière. L’ashram possède également une fabrique artisanale de papier.
- A proximité de l’ashram se situe un temple hindou où un éléphant vous bénit de sa trompe en échange de quelques roupies.
- Auroville
Située à une dizaine de kilomètres de Pondichéry, Auroville est un sorte de ” cité idéale ” utopique créée en 1968 par la ” Mère “, compagne de Sri Aurobindo (lire à ce sujet : CLEMENT Catherine, Les derniers jours de la déesse, Edition Stock, 2006.) Il n’y rien à … ” voir ” à Auroville, hormis peut-être le Matrimandir, une curieuse construction sphérique en forme de balle de golf dorée destinée à accueillir les assemblées silencieuses des adeptes souhaitant méditer dans le calme. Auroville n’est pas une ville, malgré ce que son nom donne à penser, mais un site où s’est installée une communauté d’environ 1.700 personnes de toutes nationalités (35% de Français) désireuses de mener une expérience de vie fondée sur des valeurs
autrefois prônées par Sri Aurobindo et Hamma (la Mère, sa compagne), c’est-à-dire la paix universelle, l’abolition de la notion de propriété privée au profit de la collectivité, la recherche spirituelle, l’utilisation des ressources de la nature…
CH

Pushkar

Autour d’un vaste bassin accessible par des escaliers monumentaux se trouvent des temples qui font de cet endroit, enchâssé dans un écrin de collines, un sanctuaire hautement vénéré de l’hindouisme, depuis des temps très reculés. Pushkar est, en effet, l’un des lieux les plus sacrés de l’hindouisme, grâce à ce lac dont l’origine est considérée comme miraculeuse ; il fut créé par un pétale de la fleur de lotus avec laquelle Brahma avait occis une créature malfaisante. Des pèlerins du Rajasthan, mais aussi de toute l’Inde, viennent surs ses ghats, pour se purifier dans les eaux sacrées. A Pushkar, s’élève le seul temple de l’Inde dédié à Brahma, le Créateur de la Trinité hindoue, et qui est toujours en activité.
En novembre, pendant la pleine lune, se déroule à Pushkar la plus grande foire aux chameaux de l’Inde.
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Ranakpur

Dans un vallon de la chaîne des Aravalli se dissimule l’un des plus remarquables sanctuaires jaïns. Par la complexité de son architecture, par la variété infinie de ses détails sculptés, ainsi que par son cadre de collines paisibles et verdoyantes qui servaient autrefois de refuge aux tigres et aux brigands, Ranakpur est un joyau. Le sanctuaire de Ranakpur fut édifié au XVème siècle à l’initiative d’un riche marchand jaïn pour honorer les dieux de sa foi, à une époque où le jaïnisme connaît un remarquable essor ; sans doute voulait-il aussi attirer leur protection sur ses caravanes qui traversaient ces régions peu sûres. L’ensemble monastique qui vit ainsi le jour constitua en tout cas un havre de sécurité pour les marchands. Le complexe de Ranakpur abrite aujourd’hui encore une petite communauté de moines jaïns, que visitent de nombreux pèlerins.
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Samode

Chaleureux village où s’élève un des plus beaux palais du Rajasthan, reconverti en hôtel. Edifiée au XVIIIème siècle au milieu des collines, son architecture raffinée fusionne les styles moghol et rajpoute. Le palais est agrémenté de somptueux décors peints et incrustés, et de meubles en argent. Une kyrielle de petits morceaux de miroirs constelle le plafond de la Dharbar Hall, grande salle de réception à deux étages, dont la galerie est percée de jali.
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Tanjore

Tanjore (Thanjavur) incarne la puissance de l’Inde sous la dynastie des Chola. Ils dominent, en effet, non seulement le pays Tamoul, mais s’imposent aussi au Sri Lanka, à Java et à Sumatra. Puissance militaire et économique majeure, cette dynastie tisse un réseau commercial favorisant les échanges avec la Birmanie, l’Indonésie et l’Indochine. Témoin de leur opulence, Tanjore est célèbre pour l’impressionnant sanctuaire de Brihadishwara, qui marque l’apogée de l’architecture médiévale brahmanique.
- Temple de Shiva dit Brihadishwara (XIe s.) :
Ce vaste sanctuaire fut édifié au XIe siècle par Rajaraja, empereur des Chola entre 985 et 1014. Sa conception se situe dans la tradition instaurée par les Chalukya et les Pallava. Formé de vertigineux shikhara (tours) et d’imposants gopurams (portes monumentales), ce superbe temple est entouré par une muraille de 270 sur 140 mètres et par une deuxième enceinte de 150 sur 75 mètres évoquant nos cloîtres. Dans la vaste cour, un mandapa abrite un gigantesque taureau Nandi, le véhicule de Shiva ; il est sculpté dans un seul bloc de granit. Cet ensemble fait face au sanctuaire surmonté d’une tour qui culmine à 60 mètres de hauteur. La base de cette tour est disposée selon la forme d’un mandala, c’est-à-dire un diagramme cosmologique. C’est une véritable hiérarchie du monde divin qui se déploie sur les degrés des shikharas et dans l’organisation générale du temple. Une galerie à portiques ornée de peintures du XIIe siècle relatant les gestes de Shiva abrite, sur 450 mètres de longueur, des dizaines de lingam.
- A Chidambaram s’élève un gigantesque temple dédié à Shiva Nataraja (Shiva seigneur de la danse). Le temple est protégé par une vaste enceinte et comporte les gopurams, hautes portes monumentales richement sculptées propre à l’architecture de l’Inde méridionale. Une fois pénétré dans le temple, on découvre groupés autour d’un très vaste réservoir d’eau sacrée des galeries à portiques et des sanctuaires fréquentés par les shivaïtes. Certains édifices sont agrémentés d’une toiture recouverte d’or et couronnée de pinacles. Dans le saint des saints, d’ordinaire réservé aux hindous uniquement, est vénéré le Shiva linga ou lingam. Caractéristique des temples Shaiva (dédiés à Shiva), c’est un symbole abstrait et aniconique évoquant le rôle créateur du dieu. L’iconographie de Shiva s’épanouit entre le VIIIe et le XIIe siècles. La vénération cultuelle du Shiva linga est un des faits les plus anciens connus à propos de cette divinité ; on se souviendra que la civilisation de la Vallée de l’Indus honorait déjà une divinité phallique. En Inde du Sud, le ” jeu ” de Shiva avec le monde produira la dernière forme iconique originale : la danse, où le physique et le métaphysique sont en parfait équilibre. C’est le thème des sculptures représentant Shiva Nataraja. Cette iconographie doit beaucoup aux empereurs de la dynastie Chola, Shaivas assidus. Grâce à leur mécénat, la fonte d’œuvres cultuelles en bronze fut florissante dans tout le sud-est péninsulaire. Ce furent ces empereurs qui, dès le VIIe siècle, firent renaître l’idée du ” Danseur cosmique “. Selon l’ Unmai vilakham chanté au temple de Chidambaram, le Panchakritya, c’est-à-dire les ” Cinq accomplissements ” de la divinité dans ce monde, est atteint lors de cette danse cosmique.
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Trichy

Temple de Srirangam, du Xe aux XVIe et XVIIe siècles, adjonctions au XXe s. :
Une impressionnante foule de fidèles hindous vient quotidiennement témoigner d’une intense ferveur dans le temple de Srirangam qui constitue le cœur de la cité. Les brahmanes ont élu domicile dans l’enceinte même du temple où il règne une atmosphère tout à fait particulière et une animation perpétuelle. Les imposants gopuram manifestent le caractère défensif de la cité sacrée au cœur de laquelle se situe le sanctuaire. Sur le plan symbolique, on peut y voir la cité divine entourée de chaînes de montagnes. Les sept enceintes concentriques se développent autour de vastes espaces consacrés aux réunions et aux fêtes, de monumentales salles hypostyles comptant jusqu’à mille colonnes ou piliers, de portiques pourtournants destinés à la circumambulation, de cours et du sanctuaire réservé aux Hindous.
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Udaipur

Udaipur, la ” cité de l’Aurore “, est peut-être la ville la plus romantique du Rajasthan. Ici, pas de puissante citadelle pour évoquer un passé guerrier, mais, dans une lumière pure, les plus raffinés et les plus gracieux des palais, dont les silhouettes se reflètent dans les eaux turquoises ou émeraude du lac Pichola, avec pour toile de fond les hautes collines de la chaîne des Aravalli.
Le City Palace : long de 250 mètres et haut de 30 mètres, le palais forme un immense dédale de halls, de salons, d’escaliers, de cours et de jardins, de terrasses et de kiosques ; ce vaste ensemble de marbre et de granit fut érigé à partir du règne d’Udai Singh II (1537-1572). Les Maharana d’Udaipur furent toujours les plus prestigieux des Maharadjahs et les seuls à porter le titre de Maharana. Cette particularité provient d’une légende qui affirmait que cette famille descendait du… soleil. Udaipur ne fut jamais envahie, ni par les musulmans ni par les Anglais. L’actuel Maharana partage son emploi du temps entre son hôtel particulier de Londres et son palais d’Udaipur. Une lumière rouge y indique sa présence. Son palais comporte trois parties principales : sa résidence privée, une aile transformée en hôtel de luxe et une aile convertie en musée.
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